C’est sur l’herbe que j’échoue, mon verre à fait place à une bouteille de Whisky sans que je comprenne pourquoi… Ce n’est pas plus mal si vous voulez mon avis. Au moins je n’aurais pas à me déplacer par manque d’alcool. La différence de température n’est pas flagrante, après tout nous sommes en Août. Je suis allongée sur l’herbe quand un corps tombe à côté de moi. Un homme… Un prof de ciné si je me souviens bien… Enfin, il ne faut pas se fier aux souvenirs, surtout quand c’est ceux d’une ivrogne. Je le regarde en souriant et montre le ciel

Le mec me regarde en rigolant puis m’aide à me relever. Je trébuche sur lui, plaquant mon corps parfait contre le siens. Dans la nuit, je ne vois pas très bien son visage. Mais les lumières venant du Hangar me permet de savoir une chose… Il n’est pas moche, il est même assez mignon, un peu plus grand que moi. Il m’écarte une mèche de cheveux rouge qui était devant mes yeux. Et je me dit que je m’en ferai mon quart d’heure.

On se retrouve je ne sais pas comment dans les écuries. Nos bouches scellées, nos corps qui se pressent l’un contre l’autre. Dehors l’orage commence à gronder. Mais sincèrement on s’en fout. On est plus intéressée par ce qui se trouve devant nous… C'est-à-dire nos corps respectif. Les yeux enivrés par l’alcool et la tension sexuelle qui nous entourent. L’orage se fait de plus en plus fort, les chevaux hennissent… Cela ne semble pas gêner mon amant, qui me plaque contre une porte de box. On continue notre affaire, malgré l’orage qui se fait de plus en plus proche, qui énervent les chevaux comme jamais.

Alors que l’orage et notre rapport est à son paroxysme, ma main touche les naseaux d’un cheval. Et alors que j’arrive à mon point culminant, je me demande se que pense ce canasson de nous. Couple Humain qui fornique contre sa porte, se foutant royalement de l’orage, alors qu’un dernier éclair illumine toute la pièce comme la jouissance qui nous prend tout les deux en même temps. Ma main dans la crinière du canasson.